se réalise en deux temps

Afin de garantir la fiabilité de l'analyse, il est indispensable de venir à jeunce qui signifie que vous  devez avoir mangé maximum jusqu'à 22 heures la veille du test, ne pas manger de féculent ni boire d'alcool à ce repas (exemple possible: poisson ou viande blanche avec des légumes et une sauce).

Il est possible de boire de l'eau, du café ou du thé sans sucre, citron, lait ou crème le matin du test.

Ne pas se laver les dents le matin du test !
Pour les dames venir sans fond de teint, sans parfum, sans laque et sans déodorant en spray !

Pour les messieurs également sans after-shave ou parfum !

 

Pour les enfants le test est possible dès qu'ils arrivent à gonfler un ballon !

 


Premier temps:

Le matin à jeun, le patient souffle dans un ballon ensuite relié à l’appareil, puis boit un verre d’eau chaude sucrée avec du lactulose (glucose non digestible à ne pas confondre avec le lactose) et éventuellement du miel.

On effectue la mesure de cinq gaz:

l’hydrogène, l’azote, le méthane, le méthylacétate et l’hydrogène sulfureux. 


Deuxième temps:

Le patient revient 1h30 à 2 heures plus tard pour renouveler la mesure.

La présence de certains gaz à jeun ou leur apparition après la prise de sucre identifie le type de dysbiose ou de déséquilibre de la flore intestinale et signale une prolifération bactérienne dans l’intestin grêle ou dans le côlon, éventuellement dans l'estomac.



Pour conclure:

L'analyse par mesure des gaz expirés permet une cartographie précise du dysfonctionnement intestinal et de déterminer avec exactitude l'alimentation adéquate suivant le profil de chacun.

L'équilibre du système digestif et immunitaire peut ainsi être rétabli avec des compléments appropriés.


Procurer à nos cellules les nutriments dont elles ont besoin pour fonctionner c'est le but premier. Mais il faut que les aliments puisse être absorbés par le grêle, en étant suffisamment digérés par les enzymes, acides et sucs digestifs dès la bouche, estomac, duodénum d'où l'importance de la mastication. Le stress, l'insuffisance d'acide chlorhydrique et/ou enzymatique, aliments pro-inflammatoires, aliments mal découpés vont favoriser la fermentation. Il va y avoir prolifération de bactéries dans le grêle, associée ou non à une inflammation chronique d’origine virale.
 
Une flore pathogène, c’est une flore qui fermente là où elle ne devrait pas ! C’est la prolifération bactérienne de l’intestin grêle qui se développe anormalement. La fermentation devrait se trouver dans le côlon, et très peu dans le grêle, qui est avant tout un lieu d’activité enzymatique et d'absorption des nutriments. Rappelons que le milieu gastrique est censé être acide et le milieu duodénal alcalin. 


Vidéo du Dr Bruno Donatini sur les fermentations intestinales